Belles
dames et demoiselles, en tourbillon gracieux,
Dans leurs robes
de satin et dentelles précieuses,
Avec pour partenaires, des
messieurs valeureux,
Vêtus de costumes, de soie lumineuse.
Qu'adviennent
les valses de Vienne, ô douce mélodie,
Rituel des bals
d’antan, magie des noces,
Venez, messieurs, unissons nos cœurs
en symphonie,
La joie fleurira, et nos pas deviendront roses.
Avec
tendresse, dans vos bras je m’enveloppe,
Vos yeux se plongent
dans les miens, éclat de lumière,
Bercé par la musique, dans
ce doux interlope,
Un tourbillon d’amour et de rêves
éphémères.
Le
bal est ouvert, mon cœur sincère s’épanouit,
Les violons
d’autrefois chantent des airs chéris,
Mon cœur vibre aux
cordes que l’archet a épanouis,
Mon cavalier m’entraîne
dans une nuit de magie.
Sur
la piste, le monde s’efface, rien d’autre n’existe,
Juste
toi et moi, unis dans ce moment,
Dans un élan d’amour, tu as
osé, l’artiste,
Sur mes lèvres, un baiser, doux présent.
Comme
un rêve, je voudrais que cela dure,
Cette danse des fleurs au
bord du Danube bleu,
Je me sens Duchesse, princesse en cette
aventure,
Avec toi, j’ai gagné des ailes sous les cieux.
Que
ce soit notre valse, celle des amants,
Peu importe la mesure,
qu’elle soit libre ou rythmée,
Que Montand la chante, ou que
le temps soit lent,
Notre cœur danse encore, en tendresse
enchevêtrée.
Que
dans un château ou un bal champêtre,
Vienne la musique, à
Paris ou aux accents,
Des violons classiques ou l'accordéon en
fête,
Qu’importe la tenue, je suis là pour danser.
Écoute,
c’est la danse de l’empereur qui s’invite,
Ô mon chéri,
fais-moi encore cette faveur,
Strauss, ma préférée, viens,
fais-moi cette danse,
Tourne-moi dans la folie, perdons-nous en
douceur.
©Christiane
Commentaires